samedi 11 janvier 2014

La démocratie ? Quelle démocratie ?

 

La définition d’une démocratie est un gouvernement régi par le peuple qui prône l’intérêt du peuple. Mais aujourd’hui, quel que soit le pays du monde, on se rend que cette définition est valable uniquement dans des livres de droit ou pour faire bon genre dans une conversation pour montrer qu’on pense à autre chose que le gagnant de la prochaine émission de télé-réalité.

La démocratie que nous voyons se rapproche d’un petit univers fermé où chacun joue son rôle et qui est complètement déconnecté de la réalité des citoyens. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir toutes les fraudes qui ont entachées les élections présidentielles et législatives de Madagascar. Mais les instances internationales s’en foutent complètement puisque le plus important est de sauver les apparences et qu’un coup d’Etat peut passer pour une démocratie s’il emprunte les bons chemins de la bureaucratie et de l’ordre des choses établi par les politiciens.

On peut critiquer les politiciens malgaches pour prendre leurs citoyens pour des cons, mais tous les politiciens du monde font exactement la même chose. On assiste à une déconnexion complète de la réalité par rapport à l’exercice du pouvoir. En France, l’affaire de la Quenelle va transformer un bouffon en un véritable héro contre un régime fasciste. Si à Madagascar, la CES se fait sodomiser allègrement par les magouilleurs et la mafia du pouvoir, il est risible de constater qu’en France, le Conseil d’Etat qui est l’équivalent d’une Cour Suprême vient d’interdire le spectacle de Dieudonné à Nantes alors qu’un tribunal de cette ville venait juste de l’autoriser. Il faut des mois pour déposer une requête devant le Conseil d’Etat et autant de temps pour qu’elle formule sa réponse. Mais l’affaire de Dieudonné a été déposé devant le Conseil d’Etat et jugée en l’espace de 24 heures.

Quand on voit la plus haute autorité juridique d’un pays qui doit montrer l’exemple d’une intégrité absolue se baisser pour sucer la bite d’un ministre, il n’y a rien d’étonnant à ce que la CES d’un pays comme Madagascar soit totalement corrompue. Et les diplomates européens ressemblent à un gramophone rouillé qui répéterait le même refrain du retour au droit.

En Espace, c’est pire. Il y a des dizaines de manifestations contre l’austérité et la mainmise des banques sur les instances gouvernementales. Et le pouvoir Espagnol vient de passer une loi qui ferait passer l’Emmo REGG de Madagascar pour des enfants de choeurs.

  • Organisation d’une manifestation sans autorisation : 30 000 euros d’amende
  • Création d’un groupe sur Facebook sans autorisation : 30 000 euros d’amende
  • Port d’une capuche dans une manifestation autorisée : 30 000 euros d’amende
  • Refus de décliner son identité : 30 000 euros d’amende
  • Filmer un policier : 30 000 euros d’amende

 

Et il y a bien d’autres perles de ce genre, mais l’Espagne est considérée comme une démocratie par les 27 autres crétins en Europe, car ils sont de la même famille maudite et consanguin des politiciens. Même aux Etats-Unis, ce sont les entreprises et les lobbys qui déterminent le président. Ce serait trop grave de laisser le destin d’un pays à un péquenot qui glisse un bout de papier dans une fente.

L’avenir de Madagascar est bien sombre, mais on peut dire la même chose des autres pays. La seule chose qu’on peut faire est… rien du tout. Ce n’est même pas la peine de se battre contre ses fils de pute, car ils ne le méritent pas. Même si on leur donne des milliers de seconde chance pour se rattraper, ils ne feront jamais rien et ils continueront à nous la mettre bien profond.

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