vendredi 31 mai 2013

PM contre Andevo Afaka

 

reflexiums1

On peut-être stupéfait ou non quand on a vu la scène qui s’est déroulée hier au gouvernement lorsque des ministres et autres ont traités le PM de tous les noms et lui ont demandés de quitter son poste. N’en déplaise à ces Andevo Afaka, ce n’est pas le PM qui est le problème et il doit rester jusqu’à la fin de la transition. C’est ce fils de pute de DJ qui a complètement pourri la situation en revenant dans la danse des élections.

Le terme Andevo Afaka est insultant à bien des égards, mais il résume la mentalité du DJ et de sa bande d’abrutis patentés. A l’époque de la colonisation, l’Andevo Afaka était un esclave affranchi, mais sous certaines conditions. Il lui fallait obéir aveuglément à ses maitres comme un client qui pourrait tout exiger d’une putain du moment qu’il la paie. Et c’est exactement la définition qui peut s’appliquer au DJ et à ses sbires en ce moment. Des hommes prêts à tout pour sauver ce qui peut l’être et surtout, d’obéir à des maitres qui sont dans l’ombre depuis pas mal de temps et qui ne veulent absolument pas que cette crise permanente se termine, car cela sonnerait le glas de leur âge d’or. (Dans tous les sens du terme)

Le PM Beriziky qu’on croyait mou et sans aucune force se révèle un opposant acceptable par les temps qui court. Cependant, on doit vraiment se poser des questions sur ce réveil et cette prise de conscient inattendue. Depuis la gifle du DJ, de nombreux opposants se sont ralliés au PM à tel point que même l’ambassade américaine a annoncée publiquement qu’il fallait suivre la voie prônée de Beriziky.

On peut espérer que le PM tienne un peu de temps, mais il devra courber l’échine, car si les Andevo Afaka voient qu’il ne peuvent rien par la voie pseudo-légale, ils savent qu’il y a toujours la solution Kalachnikov qui permet de résoudre de nombreux conflits d’intérêt. Mais mon avis personnel est que les gens qui clament qu’ils entendent Dieu ne méritent que d’être enfermés dans un asile de fous dans la cellule de confinement ou une balle dans la tête pour abréger leur souffrance pour éviter qu’ils ne contaminent les autres. Car si on laisse faire le DJ, il est capable de se produire sur TN TV en posant sa main sur les croyants qui sont possédés par le démon…

Comme d’habitude, le DJ et ses prostituées d’incompétents rejettent la faute sur les autres concernant le problème des criquets. Mais il y a un paradoxe, si le DJ est tellement fou de Dieu, pourquoi ne voit-il pas le signe d’une malédiction divine dans cette invasion de criquets que rien ne semble arrêter et qui fonce droit sur la demeure du Pharaon de pacotille ? On murmure dans les salles obscures des ministères qu’il y avait bien un financement qui était prévu sur la lutte anti-acridienne, mais qu’on l’a utilisé pour certaines réalisations tape à l’œil dans la capitale. Cela m’étonnerait que ce soit vrai, mais si c’est le cas, alors ils sont encore plus cons que je ne le pensais.

On ignore l’issue de cet immense bordel provoqué par le DJ, sans doute qu’il arrivera à se faire élire d’une manière ou d’une autre. D’après les dernières rumeurs sur la toile, ce n’est pas des personnalités françaises qui ont convaincus le DJ de revenir, mais bien certains membres de la diaspora malgache en France. Ces derniers pétris par leur haine contre le laitier ne pouvaient pas supporter un retour au pays de ce dernier. D’autres arguent que c’est la Francafrique qui est derrière. On peut tabler que la vérité se situe entre les deux.

Face à ce tout ce micmac, le peuple malgache est pris d’une lassitude qui les a dégouté de la politique en général. Les politiciens qui foutent le bordel actuellement au pays ne sont même pas dignes d’être élus comme les chefs de WC et en fait, ils ne sont même pas dignes d’être des malgaches. Ils ont trahis ce pays de toutes les manières possibles et ils continuent de le faire. Discutant avec un chauffeur de taxi samedi dernier, je lui demande s’il a jeûné comme le DJ. Et il m’a répondu : Oui, je jeûne depuis les 4 dernières années.

jeudi 23 mai 2013

Andryreich

 

Tout commence par une idée

 

hitler

 

Il y a très longtemps, un jeune homme était fatigué du marasme de son pays. Passionné de dessin d’architecture, il quitte la maison familiale pour se consacrer à son art. Issu d’une famille de classe moyenne, mais juste ce qu’il faut, ce jeune parcourt les différentes villes à la recherche de travail et comme aujourd’hui, il fait face à la précarité des jeunes et le stress aidant, il s’imagine des boucs-émissaires qui seraient responsables de sa situation. A la même époque, le gouvernement de son pays se relevait d’une guerre qui avait ruiné le pays ainsi que de la défaite qui avait suivi.  Les gens étaient désabusés, sans travail, sans argent et des mouvements de contestation apparaissaient ici et là. Notre jeune homme, curieux de nature, décide de se rendre à une de ces manifestations où l’un des délégués du syndicat complètement corrompu par le patronnât défend le pouvoir en place et c’est là que le jeune homme se lève d’un bond et dit ses 4 vérités au responsable du syndicat. Tout le monde baisse les yeux et personne ne soutient ce jeune homme, comportement typique de la masse abêtissante.

A la fin de la réunion, un homme s’approche de notre jeune homme et lui dit qu’il a bien fait. L’homme en question ajoute qu’il est membre d’un petit groupe de personnes qui pensent exactement comme lui, que les problèmes du pays doivent être résolus de manière radicale et que les boucs-émissaires qui l’obsédaient sont les responsables ce chaos. L’homme invite le jeune homme à rejoindre son petit groupe.

Le jeune homme réfléchit toute la nuit en pesant le pour et pour le contre, car ce n’était pas le genre de personne qui s’engage à la légère. Le lendemain soir, le jeune homme se rend à l’adresse indiquée et il découvre un local minable où il n’y avait que 3 personnes. Ces trois personnes étaient les seuls membres du groupe et le local était poussiéreux, il y avait quelques brochures, un balai, des bancs avec un pied cassé et un tableau pour écrire. Le jeune homme fut stupéfait, mais il fut convaincu qu’ils pourraient aller loin s’ils faisaient suffisamment d’efforts. Le jeune homme demanda quel était le nom du groupe et l’homme qui l’avait abordé lui répondit : Ce groupe s’appelle le IIIe Reich et le jeune homme répondit : Moi, je m’appelle Adolf Hitler…

Il a fallu des années à ce groupe pour arriver jusqu’au bout, mais l’idée du bouc-émissaire les obsédaient et ils étaient tellement persuasifs avec cette seule idée que cela contamina tout le pays, car les gens préféraient mettre la faute du chaos de leur pays sur un bouc-émissaire innocent plutôt que sur leurs propres erreurs. L’intérêt de cette histoire est que la xénophobie et l’utilisation d’un bouc-émissaire peut mener rapidement vers des chemins où l’humanité connaitra ses heures les plus sombres.

En 2013, un jeune homme…

En 2013, un jeune homme dont les compétences sont équivalentes à celui d’un âne attardé mental utilise toujours la technique du bouc-émissaire. Déçu, abandonné de tous, et doublé d’une hypocrisie sans limite, ce jeune homme voit que ce qu’il a mal acquis lui glisse entre les doigts comme une tartine qu’on tient par le coté beurré. Alors, il décide de réunir quelques partisans qui sont payés 2 dollars comme des fils de pute qu’ils sont et ils décident de scander et d’attiser la haine contre des responsables extérieurs qui auraient provoqué leurs malheurs. On dit souvent que la seule arme d’un chien est sa voix et qu’un aboiement ne peut pas blesser, mais le fait qu’il suffit de beaucoup de chiens pour qu’ils pensent qu’ils sont assez forts pour imposer leur idées racistes et xénophobes.

De là à dire que l’utilisation de la haine contre l’étranger est une spécialité d’un certain aveugle qui ne peut même plus tenir sur ses deux jambes, il n’y a qu’un pas qu’on n’hésite pas à franchir. Ensuite, quand il y a aura des débordements à cause de ces idées dégueulasses, les responsables vont dire que ce n’est pas de leur faute et ils vont s’enfuir laissant le pays dans le chaos pendant des décennies.

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